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Connexions, les rencontres du Numériques du 28 au 30 avril 2016

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Du 28 au 30 avril 2016
Le jeudi 28 : de 14h à 18h
Vendredi 29 et Samedi 30 avril : de 9h à 18h

Connexions, les rencontres du Numériques, sont des ateliers qui permettent aux scolaires de découvrir, tester, créer et s’interroger sur les multiples usages du numérique. La manifestation se déroule sur trois sites : l’Esad, l’Esiee, l’UFR des Arts de l’UPJV.

Pour en savoir davantage : http://connexions.npdcp.fr/

Connexions Artistiques, à l’Esad, est un parcours de découverte d’œuvres interactives réalisées par les étudiants, diplômés ou partenaires de l’Esad. Ce parcours libre est ouvert à tous les publics, initié ou pas.

Vous y trouverez :
– quatorze projets primés de l’Appel à projet « Friche Numérique » de la Région Hauts-de-France
– une sélection d’une trentaine de travaux des étudiants de l’Esad en création numérique, design numérique,
– une présentation de Waide Somme, département en Animation 3D de l’Esad,
– le projet de la Marionnette Numérique réalisé en partenariat avec Ches Panses Vertes et le laboratoire MIS de l’UPJV
– et les projets artistiques réalisés par le collectif Quinze-Quinze, le lycée Henri Martin de Saint-Quentin, et le designer Jordi Vuong


Esad
40 rue des Teinturiers, 80080, Amiens
tel : 03 22 66 49 90

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LE PROGRAMME COMPLET de CONNEXIONS ARTISTIQUES à l’ESAD

• LES PROJETS EN PARTENARIAT

La Friche Numérique – Région Hauts de France
L’appel à projet « Friche Numérique » a été lancé par la Région Hauts-de-France afin de développer des projets innovants en lien avec le design, l’image, le numérique. Quatorze projets d’étudiants de l’ancienne région Picardie ont été retenus. L’appel à projet préfigure un espace collaboratif pour les étudiants. Appelé La Friche Numérique, ce lieu amiénois sera dédié à l’émergence d’idées et de pratiques créatives dans le domaine du numérique.

Les projets :
L’ère du temps — Denise Vieira
Cobble Swipe — Émilie Villedieu de Torcy, Jérémy Sil
Brain to Focus — Xiaoming Guo
Timeshot — Lucas Willemot, Valentin Paul
Psychologie et interfaces numériques — Nicolas Ribeiro
Noisy Map — David Bartolo
Vocal Grammatics — Adrien Contesse
Croix — Alexis Bardin
Ploy Design Studio — Benjamin Calméjane
NOIDD.com — Léo Catonnet, Benjamin Calméjane, Lucien Catonnet
Encre numérique et caractères typographiques, l’enjeu de la rematérialisation — Charles Decoray
Le Cri — Armand Séné
Onde — Pauline Fourest

Carrousel Concepteurs : Léo Catonnet, Benjamin Calméjane, Maxime Cosson – Partenariats ESAD Amiens – ESAD Orléans
Carrousel est une plateforme collaborative imaginée par trois élèves designers. Le service permettra à un étudiant d’inviter d’autres jeunes étudiants, créateurs ou ingénieurs à contribuer au projet dont il est le porteur. Carrousel favorise les pratiques interdisciplinaires collaboratives. Son architecture nomade sert à promouvoir le service numérique sur les campus universitaires.
Ce projet a été primé par la Ministre de la Culture en 2014. Le Ministère de la Culture et le FNADT le soutiennent pour son développement.

Autour de la marionnette numérique – Le Tas de Sable – Ches Panses Vertes –Laboratoire MIS de l’UPJV – Esad
La prochaine création de la compagnie Ches Panses Vertes, Une tache sur l’aile du papillon s’inscrit dans le projet Objets : Guerres et Paix et sera présenté au public en novembre 2017. Il s’agit d’une création transmédia issue des interactions entre les arts de la scène, les arts numériques et la bande dessinée documentaire. Le processus de création du spectacle est donc l’occasion d’expérimentations en vue de la création d’une marionnette numérique. L’activité proposée vise à permettre au public de s’initier à la manipulation de cette marionnette numérique, d’abord en amont des journées Connexions par le biais d’ateliers, puis par une expérimentation finale lors des journées Connexions.

• LES PROJETS DES ELEVES DE L’ESAD

Dessiner avec le code ? — Enseignant : Mark Webster
Qu’est-ce que le dessin et comment traduire ou transgresser la notion du dessin ? Imaginer, concevoir et développer un outil de dessin personnalisé qui explore une nouvelle manière de dessiner avec l’ordinateur.

Écrire avec le temps — My-Lan Thuong, Alain Papazian
Cette application cherche à remettre en question la régularité d’un texte typographique. L’intervalle de temps entre les frappes donne une nouvelle dimension expressive à la lettre, une image singulière à chaque texte et bouleverse le rythme de lecture.

Perturbation — Florine Caro, Nadia Bellalij
Ce jeu mêle dessin, perturbation, hasard et gestuelle.
Pour commencer, le joueur lance les quatre dés. Chaque dé est d’une couleur différente : le dé noir correspond à une consigne, le dé gris foncé correspond à une perturbation de l’environnement, le gris clair correspond à l’outil, et le blanc correspond à la partie du corps avec laquelle le joueur doit dessiner. Il n’y a pas de gagnant ou de perdant, l’utilisateur doit dompter la perturbation pour pouvoir dessiner.

Un dessin de lettre tourmenté, l’écriture dysgraphique — Sandy Dauneau, Maud Laville
Affiche interactive proposant d’expérimenter et de comprendre le trouble dysgraphique. À travers des déformations typographiques, nous venons perturber la lecture du spectateur qui doit trouver la bonne distance pour comprendre l’affiche.

Touch me — Marine Leleu, Loïc Drussel Martzolf
Afin de questionner le rapport usuel instinctif que l’on acquiert avec nos objets du quotidien, nous avons imaginé une configuration permettant de dessiner autrement.
L’envie de dévier les trajectoires de tracés de formes afin d’altérer le lien entre la forme imaginée et celle dessinée à l’aide de la main nous est apparue possible grâce au code combiné à un objet interactif.
Grâce à l’instinct d’appréhender la surface de cet objet, l’utilisateur découvre et expérimente ses fonctions en touchant les différentes zones sensibles afin d’en modifier son apparence.

Parasites — Arthur Hun, Marie Kopaleichvili
Nous avons parasité un texte de Gilles Deleuze, afin que sa lecture devienne un parcours. Le lecteur doit intervenir par différents moyens pour avoir accès à ce texte de manière lisible. Sans en avoir conscience, chacun de ses choix et de ses actions engendrent une trace. Cette trace est une déformation du même texte, afin qu’il ne devienne plus un contenu mais une forme.

Selfie Enseignant : Mark Webster
La détection de visage est un domaine de la vision par ordinateur consistant à détecter un visage humain dans une image numérique. C’est l’un des domaines de la vision par ordinateur parmi les plus étudiés d’aujourd’hui, avec de très nombreuses applications directes en vidéo-surveillance, biométrie, robotique, commande d’interface homme-machine, photographie.

L’objectif de ce projet, c’était à la fois introduire des notions de programmation avancées et de sensibiliser l’élève à une technologie de pointe. Nous avons travaillé ensemble sur un système génératif qui permet de faciliter l’automatisation d’un ensemble d’animations déclenchées à chaque fois q’un visage est reconnu par l’ordinateur.

Générique Enseignant : Benoît Wimart
Il s’agit de créer un générique pour un film qui n’existe pas, et à partir d’une musique imposée. L’usage du code, de la programmation, permet d’animer les éléments créés dans un logiciel de dessin vectoriel.
L’interaction est gérée par tourne-disque sur lequel vient se poser une souris USB. Celle-ci permet de retranscrire la rotation du disque et de jouer sur la vitesse de lecture.

Étudiants participants au projet : Audrey Becaert, Clémence Guillemot, Danaé Briquet, Elise Montanari, Eunice Tchitchiama, Hessel Ayessi, Louise Lloberas, Marc Hufschmitt, Pernelle Marchand, Robin Abreu, Romain Apparitio, Romain Talou, Theo Schornstein, Thomas Bouillet, Victoire de Valence, Vincent Herbet

Augmenter Enseignants : Donald Abad, Dominique Giroudeau
Éditions, vidéos, dispositifs numériques de réalité augmentée.
Augmenter pour produire davantage, pour voir plus grand, pour amplifier l’impact, la sensation.
Il s’agissait donc de réaliser un projet généreux et dense, de multiplier ses essais.
Mais peut-on augmenter la réalité ?
De quoi le réel manque-t-il pour qu’il faille le compléter ?
Plus qu’une surcouche, il fallait alors penser complémentarité, trouver les vides (mais ne pas les boucher), les passerelles, les transparences, entre réel et virtuel, entre montré et non-dit.

Destin, des îles — Chloé Girard
Faire vivre les légendes et histoires mystérieuses de ces îles abandonnées, inconnues aux yeux du monde, mais pourtant bel et bien là.

In a forest… — Marine Piecq
Le projet a pour but de faire découvrir l’univers fantastique d’un livre d’enfants.

His Name Is — Nicodème Kamienski
Les tags sont avant tout des signatures que leurs auteurs inscrivent à un endroit précis dans un processus de marquage de territoire. Mais ces signatures ne sont souvent compréhensibles que par les gens sensibles à cette esthétique ou plus ou moins rattaché au monde du graffiti. Si ces signatures pouvaient être traduites en direct et répertoriées, le public non initié pourrait peut-être mieux comprendre l’enjeu et prendre conscience de ce que représente cet acte.

10 Milliards — Maud Laville
10 Milliards de Stephen Emmott traite de la surpopulation, d’écologie et de consommation. Partant du constat que l’on met environ 1 minute pour lire une page et qu’il y a en moyenne 264 naissances chaque minute, le livre est ponctué avec des nombres représentant les naissances depuis le début du livre. Au creux de ces pages est proposée une autre vision de la surpopulation ; celle d’un arbre, métaphore du monde, qui se modifie au fur et à mesure de la lecture.

Vanités — Louise Turner
Zoltan Istvan, transhumaniste, écrivain, prétendant aux présidentielles américaines de 2016 avec son parti transhumanisme. La gouverne du génétiquement modifié, de l’être parfait, de l’être immortel. Dans un monde aujourd’hui tenté d’aller trop vite, de vivre une vie impartie avec pour seul désir la quête du Saint Graal, ce projet tente ici de ramener une certaine réalité à ces utopies. De laisser sa place à la mort, grande question pour les artistes au fil des siècles, et de redonner à la vie son authenticité.

édition 9×16 cm — Marie Kopaleichvili
Après la lecture d’un article sur la censure du tableau « Le nu couché » de Modigliani dans les media anglais, où des barres noires avaient été ajoutées sur le corps du modèle, je me suis intéressée à la représentation et à l’utilisation de la barre noire de censure. J’ai réalisé une vidéo où ces rectangles noirs s’accumulent et finissent par empêcher toute lecture sur écran et sur papier (instagram, livre…).

« La vérité sur le cas de M. Valdemar » Nouvelle Augmentée — Florine Caro
Pour ce projet, j’ai travaillé sur la ré-édition d’une nouvelle d’Edgar Allan Poe. Cet écrivain romantique sait décrire des événements d’horreur de manière très esthétique. De la même façon, j’ai illustré des passages de son texte avec des images issues de magazines de mode. Celles-ci sont augmentées par des accessoires de créateurs qui rendent les visuels angoissants.

Data-sound Enseignants : Laurent Herbet, Olivier Cornet
Les étudiants devaient choisir un sujet s’inscrivant dans le contexte du son, éventuellement de l’industrie musicale, et pour proposer une représentation de type « datavisualisation ». Le cahier des charges imposait un respect de la méthodologie lié au travail de datavisualisation (acquisition des données, analyse, extraction, etc.) et des représentations graphiques ou volumétriques sensibles et désirables.

Around the World — Denise Viera, Théodore Sutra Fourcade
Around the World est une plateforme musicale dédiée à la culture pop. Elle donne à voir une structure signifiante dans notre récolte de données qui porte sur la diffusion des albums sur l’ensemble de la carrière de trois artistes ou groupe d’artiste de la culture pop (Mickaël Jackson, Abba, The Beatles) en vue de mener une cartographie spatiale et temporelle.

Pixel Disc — Zimming Xu, Théo Le Goff
Pixel disc, analyse 5 styles musicaux à travers une dizaine d’albums.
Il permet d’observer et de comparer la tendance de rapidité d’un album. Un album analysé permet de créer un disque en traitant les BPM (battement par minute) de chaque morceau. Ces disques, imprimés sur rodoïd, sont superposables permettant leur comparaison.

Empreinte musicale — Thomas Voindrot, Nicolas Rollinger
Le projet Empreinte musicale est une application permettant de situer temporellement une musique à travers les samples (extrait sonore) que l’artiste a utilisé lors de son élaboration. Grâce à une interface numérique tactile, une recherche instantanée est possible parmi la banque de données collectée par le site internet who-sampled (whosampled.com) et l’API Echonest (the.echonest.com). L’application permettra de placer temporellement chacun des samples utilisés dans la musique recherchée, mais également de visionner les genres musicaux dont ils sont issus.

Jingle Trace — Auriana Beltrand, Tom Montier
Application pour Iphone permettant de comprendre la composition musicale d’un jingle. L’utilisateur peut parcourir une bibliothèque de jingles populaires, les écouter et les voir se dessiner sur une grille polaire (représentant les notes et les variations de rythme). Dans un second temps, l’utilisateur peut tracer son propre motif sur la grille, puis le reproduire et le transposer par rotation afin de créer un nouveau jingle.

• LES PROJETS INVITES

Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? – Collectif Quinze Quinze
Le dispositif questionne les moyens conventionnels de représenter un ensemble de pensées et leurs accès. Un nuage sonore sera matérialisé dans lequel chaque souhait correspondra à un endroit différent dans l’espace. Le public aura littéralement besoin de se déplacer pour parcourir les différentes réponses.
 Tous les projets menés par le collectif emploient les nouvelles technologies afin d’engager leurs utilisateurs dans un processus actif. Cette idée de déposer des souhaits dans des espaces physiques, est ici proposée à l’échelle d’un même espace mais elle pourrait potentiellement s’étendre à l’échelle d’une ville ou même du monde puisque nous pouvons actuellement être localisés n’importe où …

Une bibliothèque connectée – Jordi Vuong
Ibidem est une plateforme en ligne permettant de connecter une bibliothèque et ses utilisateurs par le biais des livres. Ce réseau se voit représenté dans les bibliothèques sous la forme d’une table tactile capable de reconnaître les livres que l’on pose sur elle et permet ainsi à l’utilisateur d’interagir avec eux. Diplôme de fin d’études de l’Esad d’Amiens

Paysages Numérique – Lycée Henri Martin
Les élèves proposent création de paysages sonores et visuels à partir de plusieurs scènes tirées d’une pièce de Victor Hugo ; ils exploitent des applications sonores et visuelles dédiées. Ils diffusent leurs réalisations via les tablettes, des enceintes et un vidéoprojecteur.
 A partir des réalisations faites en amont de la manifestation, ils proposent la création de nouvelles propositions de mises en son (enceintes + sortie son tablettes) et de mises en image de scènes sélectionnées de la pièce « L’Homme qui rit » (tablettes et vidéoprojecteur). Ils guident et accompagnent le public dans la création de ces narrations soit en utilisant les tablettes soit à partir des téléphones portables apportés par le public.

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